Eve(s) – Belle de mai – jour 2

Jour 2, nous rentrons dans le vif du sujet.
Penser à la scénographie, se plier au contraintes de l’espace, et finir par s’en amuser. Déjà, il faut faire des choix.
C’est la première fois que je fais une installation complètement dématérialisée. En tant que photographe, j’ai toujours eu un attachement  pour le tirage, la matérialisation finale de ton image, sur le support choisi, avec un souci de qualité…
Su eve(s), je m’efface en tant que photographe, c’est la plasticienne qui prend le dessus. Alors quitte à dématérialiser l’oeuvre, autant la projeter sur des supports mouvants, des tulles que nous ferons ondoyer (note pour demain : trouver des ventilateurs, à marseille, ça devrait être jouable…)

1er test foireux de ce matin…

En fin d’après-midi, ça commence à ressembler à ce qu’on avait imaginé…

et il y a ses heures d’enregistrements audio qu’il faut traiter. le casque aux oreilles, chacune de notre côté, nous écoutons, découpons, disséquons ces paroles intimes.
On détricote, pour retricoter une parole commune. La tâche est longue, demain j’essaierai un premier montage…

Pour l’heure je retourne auprès de A., qui me chuchote dans les écouteurs :
« mes fesses, je n’aime pas mes fesse… je ne les regarde pas, je les oublie… »

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