n°96, les deux sauterelles

J’avais depuis quelques temps cette grosse sauterelle dans une boîte cubique… Jolie forme, jolies attaches, mais au niveau couleur… ce n’était pas ça, elle était beige et triste.

Et puis en rentrant de bretagne, ma copine clémentine me ramène son exacte réplique, en 5 fois plus petit !
Je repense à la grande sauterelle, je les imagine toutes les deux, mais rien à faire, elles sont toujours beiges et tristes…

Jusqu’au jour où je me souviens avoir vernis des coléoptères noirs (et tristes) avec du vernis à ongle…
n’écoutant que l’appel de l’atelier, je m’attable avec un pinceau fin, de la peinture à vitrail et de l’acrylique, et je patine mes deux petites bêtes :

je choisis ensuite un réveil bien baroque, dans des tons cuivres et dorés pour accueillir mes deux sauterelles :

Ce matin, finition et assemblage :

 

et en détail :

et le n°95, me direz-vous ?
Alors, non, je n’ai pas sauté un numéro, oui, le n°95 existe… c’est un petit mini-réveil veilleuse que j’ai réalisé pour l’anniversaire d’une amie très chère… le voici :

 

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n°94, le réveil criquet :)

après 10 mois de parenthèse dans la fabrication des réveils, je me suis remise à la résine polyester avec un petit format, pour ne pas me mettre trop la pression.
Un petit réveil sans vitre (la résine est coulée directement sur une feuille d’aluminium) contenant un joli criquet entre deux petit rouages :

Souvent avec la résine, des petites bulles se déposent sur les objets à inclure… parfois c’est désastreux, mais cette fois, par un hasard heureux, deux petites bulles délicates se sont déposées à la jointure de l’articulation des pattes arrière, comme pour souligner l’articulation :)

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n°93 : mutation

Certains d’entre vous le savent déjà, mais je vais quitter mon atelier d’ici à la fin du mois.
En attendant de retrouver un local ou une maison avec une dépendance, j’essaye de m’organiser pour travailler à la maison.

Tout ce que je fais à partir de résine polyester (essentiellement les réveil) va me poser un problème dans les mois qui viennent : la résine est très toxique, impossible de faire sécher ça à l’intérieur, et le climat normand m’empêche souvent de me servir de mon balcon (la résine n’aime pas du tout l’humidité !!!).

Aussi je me suis dit que plutôt que d’arrêter pour une durée indéterminée, il fallait que je trouve une parade. J’ai donc essayé de travailler sur un réveil sans résine. et finalement, je me dis que ce n’est pas une question de matériau et que j’arrive à raconter les mêmes histoires avec et sans résine 😉
maintenant il reste à voir si ce réveil va résister au temps qui passe autant que ses frères…

trèves de palabres, je vous présente le n°93 :

… qui peut s’allumer quand le nuit tombe :

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n°92, la libellule fantôme

à mon retour de vacances, Hugo m’a contacté pour me remettre une libellule qu’il avait trouvé morte dans une rue du centre ville.
Il s’agit d’une « aeschne
paisible », aussi appelée « libellule fantôme ». Joli nom n’est pas ?

Jeu de correspondance ? je l’ai incluse dans un réveil trouvé l’an dernier à quelques jours près, lors de la brocante du 15 août à Saint Benoît des Ondes (pour continuer avec les jolis noms)

voici le réveil :

et en position « nuit » :


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un petit dernier avant de partir en vacances :)

le n°91, sorti de l’atelier il y a quelques jours :

je serais en congés du 2 au 15 août, sans connexion ni ordinateur.
je prépare de jolies expos pour la rentrée… patience…

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