Guik (épisode 2)

Suite des pérégrinations gruikesques :

Il s’agit maintenant de travailler l’arrière du masque, qui laisse un peu à désirer…

et de recouvrir l’ensemble de la tête de fond de teint, car le test sur le groin a été concluant.

Pour l’arrière de la tête, sur les conseils de Marine, je prépare un empiècement de latex. ça se fait un au pinceau, en laissant bien sécher entre chaque couche, et en mettant de la gaze entre la 4ème et la cinquième couche. J’essaye de faire des bords très fin pour que la collage sur le masque soit imperceptible.

Pendant que le latex sèche, je fais une petite beauté à mon cochon. le fond de teint sera sec dès le lendemain.

Vendredi soir, aidé par mon amoureux (dont on voit la grande main sur la photo ci-dessous), je fixe la bande de latex à l’arrière du crâne :

Nous ne collons pas le côté gauche >> il pourrait se déchirer quand j’enfile le masque.
Je le collerai à la colle à postiche avant de jouer.
J’attends que tout cela soit bien sec pour passer du fond de teint sur l’arrière de la tête.

ça me titille depuis un bout de temps, je veux faire un essai de latex sur la peau avant de commencer la résidence, qui démarre lundi.
Le mélange latex + fond de teint ne donnant rien, j’essaye latex + gouache blanche avec une pointe de rose…

ça sèche relativement vite. je tente une deuxième couche.

une fois sec, je talque… ça rend à peu près ce que je désirais, même s’il y a encore du travail sur la couleur. La sensation est très étrange, à la fois contraignante et agréable…

et le dépeçage (puisqu’il est question de cela dans cette performance) se passe très bien !

Seul petit imprévu : il va falloir, pour la première fois de ma vie, que je m’épile les bras !!!

Il reste pas mal de travail sur le masque… à bientôt pour la suite !

 

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Gruik ! (épisode 1)

Comme vous le savez si vous suivez ma page facebook (oui, je délaisse un peu mon blog au profit du micro-blogging), je me prépare pour une exposition collective au Cabaret Organique (voir le site de l’événement)

J’y exposerai ma série « Animales », et l’organisatrice m’a également demandé de faire une performance autour de ce travail…
J’ai donc décidé de donner vie à ma femme-truie :)

Pour faire une femme-truie « réelle »… il faut commencer par prendre le chemin de la boucherie. ça tombe bien, il y en a une à deux pas de la maison.

Comme nous ne sommes pas sur un blog culinaire, vous vous doutez bien que je ne vais pas faire du pâté de tête…
mes ingrédients vont plutôt être de la bande plâtrée et du latex :)
Sur ce projet, j’ai demandé l’aide de Marine, une talentueuse touche-à-tout qui fait beaucoup de maquillage d’effet spéciaux notamment pour les films du cartel (leur site)

en photo, ça va vite, mais ces deux coques nous ont pris une grosse matinée.
On stocke la tête de cochon après lui avoir coupé les oreilles (îrk)

Le soir même, j’essaye de les mouler à l’aglinate. Je réussis deux moules parfaits.

Déconvenue le lendemain matin, après avoir laissé sécher le plâtre toute la nuit : le démoulage se passe mal et le bout des oreilles se casse… snif :(

Qu’à cela ne tienne, deuxième méthode : nous réalisons un moule « chaussette » : il s’agit de tremper l’objet à mouler dans du latex, de le laisser égoutter et sécher, et de renouveler l’opération 8 à 10 fois. cc’est très long mais ça fait des moulages très réalistes.

Pour les deux coques en plâtre, nous recouvrons d’abord l’intérieur de plastiline pour avoir une couche lisse, puis nous coulons de fines couches de latex.

Là aussi, 8 à 10 couches avec une couche de gaze après la 5ème couche, pour solidifier l’ensemble… c’est long et fastidieux, on y va au sèche-cheveux pour accélérer le mouvement :

on est vendredi… je passe le weekend à faire des coulées de latex quand je passe devant mes moules…
le dimanche soir, démoulage et talc. Ouf, ça ne se déchire pas, et je suis plutôt fière des oreilles  :)

Lundi matin, assemblage des deux coques… ça commence à prendre forme !

Pour nous faciliter la vie, on va cherche un mannequin dans l’atelier. Je sacrifie un bonnet de bain (et oui, on pense à son petit confort), on fixe un bonnet en latex dessus, et on commence à assembler le moulage de cochon

Hop, une oreille..

à ce stade on le surnomme le cochon-frankenstein :)
Le mardi matin (hier, donc) fixation de la deuxièmle oreille :

et premier essayage :

Bon, maintenant je peux vous le dire, je n’étais vraiment pas sure d’arriver jusque là ! je suis hyper fière de nous :) (merci Marine ! merci, merci merci !!!)

Hier toujours, test de maquillage sur le latex :

ça fonctionne :)
ce matin c’était bien sec.

Il reste plein de chose à faire pour le finir correctement.
Je vous posterai un épisode 2 bientôt !

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Shooting pour les Dénicheurs

Ils remettent au goût du jour des standarts des années 30. Ces amoureux du rétro écument les foires à la brocante et les vides-greniers à la recherche de vieille partoches poussiéreuses.
il s’appellent « les Dénicheurs », en hommage à une de ces chansons qui ont fait roxer nos grand-mères.

J’avais déjà travaillé pour eux lors de la sortie de leur album il y a deux ans. Ils m’ont sollicité pour refaire leurs photos de presse, à l’occasion de l’arrivée de Joseph (guitare suppléant !) dans l’aventure.

C’était au Bazarnaom, dans une salle de répét nantie d’un rideau bleu qui avait l’air cheap, comme ça, mais qui a tout pété une fois éclairé  :)

 

 

 

pour écouter quelques titres des dénicheurs, c’est par là ! 

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Murmures

Il y a quelques temps, Myriam Lotton, une comédienne caennaise, m’a sollicitée pour les photos et l’affiche de son premier court-métrage.
Une histoire de femmes résitantes pendant la guerre, un bel hommage à la grand-mère de Myriam, dont c’est la propre histoire qui est racontée…

Le travail sur « murmures » est déjà bien entamé, mais l’équipe manque de moyens. Myriam a lancé une levée de fond sur Ulule, je vous invite à y aller, juste pour voir la bande-annonce, et pourquoi pas pour participer à la levée de fond, si le projet vous séduit :

http://fr.ulule.com/murmures/

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Bientôt, « Doll factory »

Comme vous avez pu le constater, les sessions « Rétrosmala » se sont arrêtées depuis septembre, car mon collègue Vincent travaille désormais sur paris. Je reçois toujours des demandes de commande d’image, mais le coût d’une séance d’une demi-journée en studio freine beaucoup de particuliers.

Pour pallier à ça, il m’a semblé intéressant de réfléchir à concentrer sur une journée des mini-shootings à des prix abordables, sans reprendre le concept de Rétrosmala (qui j’espère renaîtra de ses cendres le jour où Vincent reviendra travailler dans la région).
J’y ai réfléchi un petit moment, et voilà : mon nouveau bébé s’appelle « Doll Factory », ce sont des mini-séances à thèmes, dans un univers très féminin, avec les « composantes anXiogènes » : ambiance de vieux grenier, poupées de porcelaine, cage à oiseaux, etc…

Pour le premier shooting, je propose un thème « ballerine ».
Une petite séance test avec Anaïs a donné ceci :

 

et voici le 1er fly :

 

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