je n’y croyais plus… je pensais qu’ils étaient tous morts dans leurs chrysalides… il y a 10 minutes, j’ai découvert le 1er papillon de l’élevage en train de faire sécher ses ailes.
je suis toute émue 
je suis très surprise de sa taille, par rapport au cocon (le truc blanchâtre sur lequel il est accroché). ça tient un peu de la magie, vous ne trouvez pas ?
ShareIl y a une semaine, il a commencé à se passer un truc inquiétant dans l’élevage : les 3 plus grosses chenilles de l’élevage se sont mises à tomber des branches de troënes.
Au début j’ai essayé de les remettre délicatement dans le bouquet, mais elles retombaient sans cesse.
au sol, elles continuaient à bouger, mais refusaient de se nourrir.
Je me suis aperçue au bout de quelques jours qu’elles se ramassaient sur elles-mêmes et qu’elles se mettaient sur le dos.
A ce stade, persuadée qu’elles allaient mourir, j’ai surveillé tous les jours… Hier, ne les voyant plus bouger, j’ai demandé à mon chéri de bien vouloir les mettre à la poubelle le lendemain matin…
Sauf que ce matin, une des chenilles avaient commencé à virer à l’orangé !
En quelques heures, elles s’est comme solidifiée et commence à virer au marron.
J’ai déjà vu ce genre de chrysalide sur des forums… donc, plus question de mettre les bestioles à la poubelle (ouf, on a eu chaud !!!)
Le truc, c’est qu’on a aussi un cocon en soie… alors, le mystère reste entier : est-ce que sans le savoir on a elévé deux sortes de bombyx ? ou est-ce que c’est la même race qui fait des cocons solides et des cocons en soie ?
je chercher sur des forums, en attendant que les copines s’y mettent (il en reste deux, comme celles de droite sur la seconde photo… avouez qu’elle imite assez bien la morte, non ?)
Certains d’entre vous le savent déjà, mais je vais quitter mon atelier d’ici à la fin du mois.
En attendant de retrouver un local ou une maison avec une dépendance, j’essaye de m’organiser pour travailler à la maison.
Tout ce que je fais à partir de résine polyester (essentiellement les réveil) va me poser un problème dans les mois qui viennent : la résine est très toxique, impossible de faire sécher ça à l’intérieur, et le climat normand m’empêche souvent de me servir de mon balcon (la résine n’aime pas du tout l’humidité !!!).
Aussi je me suis dit que plutôt que d’arrêter pour une durée indéterminée, il fallait que je trouve une parade. J’ai donc essayé de travailler sur un réveil sans résine. et finalement, je me dis que ce n’est pas une question de matériau et que j’arrive à raconter les mêmes histoires avec et sans résine 😉
maintenant il reste à voir si ce réveil va résister au temps qui passe autant que ses frères…
trèves de palabres, je vous présente le n°93 :
… qui peut s’allumer quand le nuit tombe :
c’était il y a pile une semaine
voici la galerie avant l’ouverture :
quelques photos d’ambiance pendant le vernissage :
