… et aucune ne se ressemblent…
j’ai eu un petit coup de mou sur ce projet en début d’année, un peu peur de tomber dans la redite systématique et de tourner en rond. Les dernières séances m’ont redonné la pêche et m’ont conforté dans ma première idée : il y a autant de façon de muer que d’individu.
je viens de mettre la mue de Mickaël en ligne. C’est un garçon d’une grande douceur, toujours souriant et prévenant. je ne m’attendais pas à quelque chose d’aussi intense. Visage tendu, mâchoire serrée, on aurait dit qu’il se battait contre lui-même en enlevant sa peau…
Cet après-midi, Ophélie m’a séché… Elle est danseuse, et sa curiosité face à cette nouvelle matière l’a emmené très loin dans l’exploration d’une gestuelle très reptilienne. Il y avait aussi un côté arachnéen, comme si elle voulait se faire un cocon de sa propre mue…
les photos arriveront bientôt…
Je suis maintenant persuadée que ce protocole doit être monté en performance. La photo, c’est un beau témoignage, mais l’amplitude du geste, le rythme, le bruit (car oui, le latex qu’on arrache fait un bruit)… tout cela mérite d’être vu en live…
J’aimerai avoir des journées de 72 h pour avancer plus vite. Début 2014, peut-être…