d’habitude je préfère les réveils mécaniques traditionnels. les gros ventrus à vitres bombées, tanqués sur leurs petites pattes.
et puis, il y a 15 jours, c’était le vide-grenier de l’amicale des cheminots, un des premiers de la saison, avec l’ambiance qui va avec : le froid humide qui te fait marcher au pas de course, le vent qui fait s’envoler les bibelots des exposants, les copains qu’on perd dans les allées, la merguez-frite pas assez cuite avalée sous un barnum bleu… (le pied, quoi 😉

j’ai fait mes emplettes de brocante : vieux cadres, deux réveils du genre « tout-beau-tout-rond »… et je me suis laissée tentée par un machin plus inhabituel, sans être vraiment sure que ça rentre dans mon univers : un petit réveil tout droit sorti des années 70/80, qui m’a furieusement rappelé la déco de la maison de mes parents, quand j’étais petite.

alors c’est sur, même une fois transformé, il fait un peu « ovni » parmi ses frères :

le n°20 est parti à lyon, où il va finir ses jours dans la salle de bain de la belle Delphine.

elle m’a promis de m’envoyer une photo du réveil dans sa nouvelle maison, donc… à suivre 😉

grosse période de speed du côté « boulot alimentaire » en ce moment.
c’est frustrant parce que je n’ai pas le temps d’avancer sur les images de la série « alice »…

cela dit, j’ai quand même pris le temps de fabriquer une petite veilleuse pour me détendre les nerfs 😉

la voici, prise en photo tout à l’heure alors que le soleil de fin d’après-midi inondait l’atelier :

et 30 secondes plus tard, allumée dans une pièce sombre :

en fin de semaine dernière, j’ai entrepris le grand rabibochage des réveils abîmés.
tout s’est bien apssé au niveau des réparations. une seul réveil reste en stand-by, le n°24, dont je ne sais pas trop quoi faire… j’y consacrerai un post plus tard, le temps de réfléchir à ce que je vais bien pouvoir imaginer pour lui.

au fond de ma boîte de réveils amochés, il y en avait un, laissé en plan depuis presqu’un an.
j’avais imaginé quelque chose, foiré l’inclusion (trop épaisse) et laissé la carcasse trâiner là pour passer à autre chose.

finallement je me suis décidée à le reprendre, vu que la structure était quand même bien jolie.

au final, ça donne une veilleuse, pas vendable à cause des finitions qui ne sont pas top, mais qui pourra être exposée parmi les autres lors d’une prochaine expo

la petite bête vue de trois quart :

et enfin allumée :

aujourd’hui, patraque, courbatue et fiévreuse (ça sent la grippe…) je décide de m’attaquer à un boulot que je laissais de côté depuis quelques semaines : réparer les réveils qui ont morflé dans les transports lors des dernières expos.

Rien d’irréparable à première vue… la plupart ont des bobos très bénins 😉
je réserverai quand même mon pronostic pour le n°24, atteint d’une pathologie encore inconnue à ce jour : lors d’un retour par voie postale, il a pris un coup de froid. du coup sa vitre et son contenant se sont désolidarisés…

à suivre, donc 😉