Cet après-midi, je me suis fait une petite place dans mon planning pour aller bosser à l’atelier.
ça fait du bien
c’est le premier après-m’ où on était deux à travailler dans l’atelier en même temps : vincent continuais à monter son plan de travail pendant que je bossais dans mon coin. c’est cool d’avoir quelqu’un avec qui faire une pause-clope, le reste de temps étant entrecoupé de « merde », « bordel », « pute borgne », « vas-tu coller bidule de merde » (vocables à répartir indifféremment entre vincent et moi, occupés chacun de notre côté)

J’étais principalement là pour tester le transcryl, produit vieux comme le monde (paraît-il), pour les futurs mugs de la boutique de maurice sandalette.

il faut 15 à 20 minutes entre chaque couche, donc en attendant, j’ai bouiné des trucs du côté du « coin-résine » :

2 nouveaux réveils, qui devraient être secs demain ou après-demain, et surtout, ce que vous voyez, là au centre, c’est un prototype de papiciole

Vous vous souvenez surement des mues de cigales sur lesquelles j’avais travaillé il y a une dizaine de jours.
J’ai repris la première (celle avec une seule diode) dans l’idée de lui coller des ailes.
Certains papillons réagissent assez mal au contact de la résine : les papillons sombres, marrons, noirs, bleus. au contact de la résine ils deviennent uniformément marron-foncé-beurk. j’évite donc de les mettre dans des réveils.

Je me saisis donc d’un papillon brun et bleu et j’entame la transformation :

je fais adhérer les ailes avec une petite goutte de résine.
Une fois la résine figée, je peux redresser ma bestiole :

Dans la semi-obscurité du coin-photo, ça donne ça :